(See, also, in the Texts section: Displaced Translations)
Subject: Personal Monuments
A documentation and a site work
by Salvatore Puglia
Copenhagen, May 2000
To ……………………..
Blue Shield Coordinator
ICOMOS
75004 Paris, France
Copenhagen, 14/V/2000
Subject: Personal monuments
According to the 1954 Hague Convention and its passages concerning the protection of cultural monuments in the circumstances of armed conflicts (and, since 1986, also of major natural disasters) Salvatore Puglia, born in Rome, Italy, 26/IX/1953, resident in 28 rue Jean Moinon, 75010 Paris, France, requests that the following sites, located in Copenhagen, Denmark, that have been clearly marked by the United Nations Blue Shield emblem (see documentation), would be considered protected monuments, not to be destroyed in case of warfare or other catastrophe.
1. Antique’s Bookshop
Studiestræde 28
2. Kanal Cafeen
Frederiksholmskanal
3. Mail boxes
Ny Vestergade 2
4. Huset Restaurant
Corner Rådhusstræde-Magstræde
5. Søstrene Grenes Store
Strøget 29
6. Post Office
Købmagergade
7. Illum Warehouse
Købmagergade
8. Royal Theatre
Kongens Nytorv
9. Hotel Opera
Tordenskjoldsgade 15
10. Lyntryx and Kopi Center
Peder Skramsgade
11. Knippels Bridge
(as a whole)
12. Hot Dog stand
Christianshavn square
(various locations)
With my kindest regards,
Salvatore Puglia
A l’attention de
………………..
Blue Shield Program
ICOMOS, Paris
Copenhague, le 14 mai 2000
Monsieur,
une documentation sur le Blue Shield, rassemblé sur Internet, a été le sujet de mon intervention à l’exposition Models of Resistance qui a lieu en ce moment et jusqu’à début juin à la galerie Overgaden, à Copenhague.
En parallèle avec mon installation, j’ai placé une douzaine d’emblèmes, en petit format, sur des sites de la ville qui sont significatifs pour mon histoire personnelle.
Je suis conscient du caractère provocateur de cette initiative, qui tend a questionner la hiérarchisation du concept de héritage culturel. Un patrimoine collectif est fait, vous le savez bien, d’une somme de savoirs et de mémoires personnelles, aussi méritoires d’être protégées dans leurs singularités que les pierres taillées de Dubrovnik. Certes, il faut protéger la façade de la cathédrale plutôt que le magasin de souvenirs d’en face, puisque le second ne pourrait pas survivre sans la première. Mais la cathédrale pourrait vraiment survivre, sans son Souvenir’s Shop?
En vous remerciant de votre attention, je vous prie, Monsieur **, d’agréer l’expression de mes sentiments respectueux.